Le dicton du jour :

« A pimpinela fà a fiya bela »

La pimprenelle fait la fille belle

Evénement

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Monaco à travers les Siècles

Un brin d’histoire sur le pays

A nostra Roca

A nostra Roca

O Roca benejia, despœi tugiù tü sürgi Ün mezu d’a marina azürina. Schœyu fieru, a to’ putenta schina N’à vistu passà : ünvìdie e marrugi. E propi lasciǘ che sempre pica U chœ d’u Mùnegu de tüt’i tempi E lasciǘ che regrelun i esempi Che n’à lasciau raça antica. O vui che scutè, Munegaschi d’anchœi Ün mezu a ë ciavane d’achësta epoca Gardamu cun amù a nostra veya Roca Per a lascià üntata a i nostri fiyœi. Georges Franzi (Graphie de l’auteur)

Notre Rocher

Oh Rocher béni des Dieux, depuis toujours tu surgis Au milieu de la mer bleue azur Fier rocher, ta puissante échine En a vu passer : invasions et tempêtes.

C’est vraiment là-haut que bat toujours Le cœur du Monaco d’autrefois C’est là-haut que s’égrènent les exemples Que nous a laissés la race antique. Oh vous qui écoutez, Monégasques d’aujourd’hui Au milieu des giboulées de cette époque Gardons avec amour notre vieux Rocher Pour la laisser intacte à nos enfants. (Traduction littérale)

Se cunuscëssi a me Ninun

Se cunuscëssi a me Ninun…

Se cunuscëssi a me Ninun
Me n’amurà e me passiun
Gh’avessi a meme devuçiun
….Se cunuscëssi a me Ninun.

Bela, frisà cuma ‘n mutun
A l’inuçença d’ün pupun
A sempre en buca n’a cançun
….Se cunuscëssi a me Ninun.

A l’aiga, va cu’ so giarun
De tüti fa l’amiraçiun
E ghe ciü d’ün belu garçun
Che fa de l’œyu a me Ninun

Ma se per casu ün pulissun
Ghe piya a taya d’a scundun
Ghe scapa alura u trun de nun
E te ghe manda ün pastissun.

Tüta sciureta a n’a stagiun
Ma min a tortu o a ragiun
Sera e matin, senç’eceçiun
Carignu a me bela Ninun.

Candu se facia o u magun
E per ave u so pardun
Ün baiju meme u ciü piciun
Me rende e graçie de Ninun.

Vui fussi principu o barun
Avessi pocu, avessi prun
Ve venderessi … u cabanun
Per ün surisu de Ninun.

Louis CANIS
(Graphie de l’auteur)

Si vous connaissiez ma Ninon…

Si vous connaissiez ma Ninon
Mon amour et ma passion
Vous auriez la même dévotion
…Si vous connaissiez ma Ninon.

Belle, frisée comme un mouton
Elle a l’innocence d’un poupon
Toujours aux lèvres une chanson
…Si vous connaissiez ma Ninon.

A la fontaine elle va avec son cruchon,
De tous elle fait l’admiration,
Et il y a plus d’un beau garçon
Qui fait de l’œil à ma Ninon.

Mais si par hasard un polisson
Lui prend la taille par surprise,
Elle sort alors de ses gonds
Et lui envoie un soufflet.

Toute fleurette a sa saison,
Mais moi, à tort ou à raison,
Soir et matin, sans exception
Je fais la cour à ma belle Ninon.

Lorsqu’elle se fâche je suis sombre
Et pour obtenir son pardon
Un baiser, même tout petiton
Me rend les faveurs de Ninon.

Que vous soyez prince ou baron
Le gousset plat ou bien très rond,
Vous vendriez… le cabanon
Pour un sourire de Ninon.

(Traduction de l’auteur)

 

Mamà

 

Mamà

Cuma ‘chëla rœsa Ralegri tüt’a casa. A to’ pel’è duça, Duça e parfümà. Fina, graçiusa, Sì sempre ciü bela Sì sempre ciü aimà, O tü cara mamà. Cuma dije Papà, « A me bela rœsa Se gh’à carche spina Nun fò pa rë cüntà ». (Chœnta, che te chœnta), U tempu se ne và, Picin brutu crescerà ! Cun ’ to amù, Mamà. Paulette Cherici-Porello (Graphie de l'auteur)  

Maman

Comme cette rose Tu embaumes la maison. Ta peau est douce Douce et parfumée. Fine, gracieuse, Toujours plus belle, Toujours plus aimée, C’est toi, chère Maman. Papa dit quelquefois : « Si notre belle rose A quelques épines, Ne les comptons pas ». Disant et redisant, parlant et racontant, Le temps passera, Petit bourgeon grandira Grâce à ton amour, Maman. (Traduction de l’auteur)

A figa

A Figa…

Figa ! o cara figa ! früt’utan bon che belu
U vermu te reçerca, rendi folu l’aujelu !...
Ben che te tegni scusa sut’e feye,
Ciacün vè te cheye !...
U vermu te rusiya… l’aujelu pita…pita !...
Labre… e becu te rancu a vita !!...
Figa !
Eterna figà !
A to’ passiun è de te fà aimà !
U to destin : de te lascià…mangià !!...

Marc Curti dit Mar
4 de magiu 1943
(Graphie de l’auteur)

Figue…

Figue ! Oh chère figue ! Fruit autant bon que beau
Le ver te recherche,  tu rends fou l’oiseau !...
Bien que tu te tiennes cachée sous les feuilles,
Chacun veut te cueillir !...
Le ver te ronge… L’oiseau picore…
picore !...
Lèvres… et bec t’arrachent la vie !!...
Figue !
Eternelle figue !
Ta passion est de te faire aimer !
Ton destin : de te laisser… manger !!...

(Traduction de l’auteur)

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