Louis ABBIATE est né à Monaco, en 1866 dans une famille de musiciens. Très jeune il montre des dispositions particulières pour la musique en s’initiant au piano à l’orgue puis au violoncelle. A l’âge de quinze ans, il obtient au Conservatoire de Turin un double premier prix de violoncelle et d’harmonie. L’année suivante, il est inscrit au Conservatoire de Paris, avec comme professeurs Franchomme et Delsart. Il quitte à vingt ans, le Conservatoire avec un Premier Prix de violoncelle.
De retour à Monaco, il est engagé comme soliste à l’Orchestre de Monte-Carlo. Mais Paris exerçait sur lui une attraction irréristible et on le retrouve, quelques années après, à l’Opéra-Comique comme violoncelle-solo.
Devant sa notoriété croissante, il décide de commencer une carrière de virtuose et il est reçu avec enthousiasme dans les grandes villes d’Europe où il est considéré, en raison de sa virtuosité, comme le Paganini du violoncelle.
Ses nombreux engagements de soliste, ne l’empêchent pas de se livrer à la composition. Mais, il n’aura jamais, auprès du public, l’accueil qu’il espérait pour ses œuvres. Déçu, il renonce à sa carrière de soliste et accepte un engagement à la Scala de Milan qui est dirigée par Toscanini.
Sa réputation de virtuose et, surtout, le succès de son ouvrage “La Méthode complète pour violoncelle’’, lui donne l’occasion d’un voyage en Russie en 1911 où il est invité par le Conservatoire de Saint Petersbourg qui lui confie la classe de violoncelle.
Après la révolution russe, en 1920, il est autorisé à quitter le pays en n’emportant, comme tout bagage, ses partitions et son violoncelle ! Commence alors pour lui la période la plus sombre de sa vie, avec la perte de son fils et la difficulté de se placer dans un orchestre. Il vivote sur la Côte d’Azur en jouant dans des petites salles de concerts.
En 1922, la Municipalité de Monaco qui vient de créer une Ecole de Musique, lui en confie la direction. Cette nouvelle situation, lui permet de reprendre la composition. Mais épuisé par tant d’épreuves, Louis ABBIATE s’éteint à Vence le 23 juillet 1933.
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Né sur le Rocher en 1914, fier de sa nationalité monégasque qu’il tient de ses ancêtres, Georges Franzi a très tôt la vocation et proclame à 3ans qu’il veut devenir Pape. C’est finalement pour être missionnaire qu’il va rejoindre Allex, dans la Drôme, le séminaire des Pères du Saint – Esprit. Atteint de tuberculose, il doit interrompre ses études et part en Suisse se faire soigner. A son retour, c’est au grand séminaire de Nice qu’il se prépare à son sacerdoce et qu’il est ordonné prêtre en 1940. Ses premières paroisses sont celles de l’arrière-pays niçois (Clans, Rigaud) puis Notre-Dame de Lourdes et St Roch à Nice.





































Né le 2 octobre 1879, dans la maison paternelle sur le Rocher de Monaco, Louis NOTARI est apparenté aux plus vieilles familles monégasques. Dès sa plus jeune enfance il a baigné dans ce parlé monégasque qu’il fera revivre plus tard en lui donnant des « lettres » et en suscitant auprès de certains de ses compatriotes toute une littérature et une tradition musicale loin du simple folklore local.
Après des études au Collège Saint Charles sur le Rocher (actuellement la Mairie), il suivit l’enseignement de l’Institut Polytechnique de Turin pour devenir Ingénieur.
Appelé au poste de Directeur des Travaux Publics par le Prince Albert Ier, qui avait déjà discerné ses grandes qualités, il occupera ces fonctions de 1911 à 1943 à une époque où Monaco commençait son urbanisation moderne avec toutes les réalisations que l’on connaît depuis. Il réalisera, entre autres, le Jardin Exotique qui deviendra le lieu le plus touristique de la Côte d’Azur.
Conseiller Communal de 1946 à 1955, il sera Adjoint au Maire et sera chargé tout naturellement des Travaux et des Jardins.
Nommé Conseiller d’Etat par le Prince Louis II, le Prince Rainier III le fit Commandeur puis l’élèvera au grade de Grand Officier de l’Ordre de Saint Charles.
Ce Monégasques qui possédait les fortes vertus de la race latine, fut le vaillant défenseur du patrimoine monégasque et de sa langue.