Le dicton du jour :

« A murtà sente sempre l’ayu »

Le mortier sent toujours l’ail

Evénement

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Monaco à travers les Siècles

Un brin d’histoire sur le pays

Author Archives Michel COPPO

Calendrier 2022 du CNTM : Centenaire de la mort du prince Albert Ier

S.A.S. le Prince Souverain Albert II, très attaché à l’héritage intellectuel et moral des membres de sa Famille, a tenu à ce qu’une série de manifestations commémoratives soient organisées à l’occasion du centenaire du décès de son trisaïeul le prince Albert  Ier. Le  Comité  des Traditions Monégasques a tenu à participer à ces commémorations en consacrant son traditionnel calendrier au Prince Albert Ier.

Chronique

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CHAPITRE 4 – ASSEMBLEE GENERALE

ARTICLE 13.-

L’assemblée générale se compose des membres actifs à jour de leur cotisation à la date de la tenue de l’assemblée.L’assemblée générale constitue le pouvoir suprême de l’association.

ARTICLE 14.-

L’assemblée générale est réunie sur convocation individuelle et écrite du président. La convocation fixe la date, le lieu et l’ordre du jour de la réunion. L’assemblée générale se tient chaque année le 6 décembre, jour de la fête de la Saint Nicolas, Saint Patron du Comité. En cas de besoin, cette date peut être modifiée.

ARTICLE 15.-

L’assemblée générale est présidée par le président du Comité. Il dirige les débats et participe aux votes avec voix prépondérante en cas de partage des voix.

ARTICLE 16.-

Pour l’élection des membres du conseil d’administration, l’assemblée générale est présidée par le doyen d’âge des membres actifs.

ARTICLE 17.-

L’assemblée générale délibère valablement lorsque la moitié au moins de ses membres actifs est présente ou représentée.
Un membre absent ou empêché peut se faire représenter par un autre membre sans que celui-ci ne puisse recevoir plus de deux procurations.
A défaut de quorum, une nouvelle assemblée générale est convoquée à nouveau. Les délibérations sont valables quelque soit le nombre des membres présents, mais elles ne peuvent porter que sur les affaires inscrites à l’ordre du jour de la convocation initiale.
L’ordre du jour est établi par le conseil d’administration. Les interventions et questions diverses proposées par les membres du Comité sont adressées au président trois jours avant la réunion et inscrites à l’ordre du jour. Lors de la réunion, les membres peuvent, cependant, faire des commentaires et des suggestions au sujet des affaires évoquées.

CHAPITRE 3 suite – ADMINISTRATION ET FONCTIONNEMENT

ARTICLE 11.-

Le conseil est convoqué par des moyens appropriés, à une date et une heure fixées. La convocation mentionne l’ordre du jour.
Le président convoque le conseil une fois par mois et chaque fois que les affaires l’exigent. Il est tenu de le réunir à la demande d’un tiers des administrateurs. La réunion doit avoir lieu dans les huit jours.
Le président dirige les débats. Chaque administrateur doit être entendu.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés. Les votes se font à main levée, à moins que le président ou un administrateur demande un vote à bulletin secret
Le conseil délibère valablement lorsque la moitié au moins de ses membres est présente ou représentée.
Les administrateurs ne peuvent recevoir plus d’une délégation pour représenter un administrateur absent.
Les procès-verbaux des réunions sont signés par le président et le secrétaire général.

ARTICLE 12.-

Si le conseil d’administration se trouve privé d’un ou plusieurs administrateurs, le remplacement se fait par cooptation, parmi les membres actifs, pour la durée du mandat qui reste à courir. Les membres du Comité doivent être informés de ces nominations.

CHAPITRE 3 – ADMINISTRATION ET FONCTIONNEMENT.

ARTICLE 9.-

Le Comité est administré par un conseil d’administration investi des pouvoirs les plus étendus, composé de sept membres au moins et de onze membres au plus, majeurs et jouissant de leurs droits civils.
Le conseil d’administration est chargé de la gestion des affaires courantes. Il a qualité pour accepter les dons et legs.
Les administrateurs sont élus, parmi les membres actifs, par l’assemblée générale pour une durée de trois années. Leur mandat est renouvelable.
L’élection a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue des membres présents ou représentés au premier tour et à la majorité relative au second tour.
En cas d’égalité des voix, le membre le plus âgé est déclaré élu.

ARTICLE 10.-

Pour la durée du mandat, le conseil désigne en son sein :
un Président qui convoque et préside le conseil. Il représente l’association dans tous les actes de la vie civile. Il la représente en justice lorsqu’elle est défenderesse. Il doit être autorisé par l’assemblée générale ou, en cas d’urgence, par le conseil d’administration pour intenter des actions en son nom.
Il est chargé d’exécuter les décisions du conseil d’administration qu’il préside, avec voix prépondérante.
Deux Vice-présidents qui remplacent le président en cas d’empêchement.
Un Secrétaire général qui seconde le président et qui assure les travaux d’ordre administratifs.
Un Trésorier assisté d’un Trésorier adjoint. Le Trésorier tient la comptabilité de l’association. Il réclame et reçoit les sommes dues au Comité et gère les comptes. Il assure tous paiements après visa préalable du président et il donne connaissance de l’état des comptes à chaque réunion.
Ces fonctions ne sont pas cumulables.
Le conseil d’administration peut déléguer les pouvoirs qu’il juge convenables à un ou plusieurs de ses membres par mandat spécial et écrit pour des objets déterminés.
Le conseil, pour la bonne gestion de ses activités peut, s’adjoindre des spécialistes. Ces conseillers techniques qui peuvent être recrutés en dehors du Comité, participent aux réunions du conseil sans voix délibérative.

Chapitre 2 – Composition du comite – Admissions.

ARTICLE 5.-

Le Comité se compose de membres actifs de nationalité monégasque et majeurs qui s’engagent : à respecter, sans réserve, les présents statuts,
à œuvrer personnellement et d’une façon permanente à la réalisation des buts du Comité,
à participer aux différentes manifestations de traditions civiles ou religieuses.

ARTICLE 6.-

Les demandes d’admission, parrainées par deux membres actifs justifiant de trois années d’ancienneté, sont adressées au président du Comité. Elles sont présentées au conseil d’administration qui statue, à scrutin secret et à la majorité absolue de ses membres présents ou représentés. Les administrateurs ne peuvent donner qu’une seule procuration. Il est fait part des membres nouvellement admis à la plus proche assemblée générale

ARTICLE 7.-

Le conseil d’administration peut décider de l’admission de Membres d’Honneur, de Membres Honoraires et de Membres Associés.
Les Membres d’Honneur sont des personnes que le conseil d’administration entend distinguer d’une manière toute particulière.
Les Membres Honoraires sont des personnes qui ont particulièrement œuvré au service du Comité ou dans d’autres associations de traditions ou folkloriques.
Les Membres Associés sont des personnes qui par leurs connaissances ou leurs activités peuvent servir les buts du Comité.
Ces membres sont dispensés de cotisation et participent aux assemblées générales sans voix délibérative.

ARTICLE 8.-

La qualité de membre du Comité se perd :
Par la démission donnée par écrit au président du conseil d’administration,
Par la radiation prononcée par le conseil d’administration pour les membres qui n’observeraient pas les statuts ou qui se désintéresseraient des activités du Comité, ou bien pour des motifs graves et pour non paiement des cotisations après rappels. Avant toute décision, ces membres seront invités à présenter des explications.
Ils peuvent faire appel de la décision devant l’assemblée générale.

Chapitre 1 : Dénomination ・ Objet ・ Durée ・ Siège ・ Social

ARTICLE PREMIER

L’association formée le 4 janvier 1924 et constituée en Comité National des Traditions Monégasques est régie par les dispositions légales applicables et par les présents statuts.

ARTICLE 2

Le Comité a pour objet:

  • De maintenir les traditions civiles et religieuses, de rechercher celles tombées en désuétude et de provoquer leur renaissance, à cette fin le Comité conseille les autres associations ou groupements de traditions et de folklore,
  • De conserver la langue monégasque, de la développer, de la divulguer, d’en promouvoir l’usage, de contribuer à son enseignement,
  • De rechercher, recueillir ou acquérir et conserver tous objets mobiliers, instruments, œuvres picturales, écrits, figurines, et d’utiliser tous supports pour mettre en valeur le patrimoine monégasque historique, intellectuel, artistique, culturel, pittoresque ou anecdotique,
  • D’exposer certains de ces éléments à la vue du public dans les locaux du Musée du Vieux Monaco ou dans d’autres salles en ville pour des expositions temporaires,
  • De veiller à la préservation des sites, de monuments ou parties de monuments, de motifs ornementaux présentant un caractère historique, culturel ou pittoresque, ainsi qu’au maintien de l’originalité de l’aspect architectural de certains quartiers,
  • De valoriser et de faire observer les principes coutumiers d’entraide, d’union, d’hospitalité et d’honneur,
  • D’entreprendre de façon générale toutes activités se rapportant à l’objet ci-dessus.

11 – Le renouveau

Le renouveau

Le Prince Louis II

A son avènement, le 26 juin 1922, le Prince Louis II (1870-1949) trouvera une Principauté qui aura subi le contrecoup de la Grande Guerre et dont l’activité économique ne sera plus celle des époques passées.
A ces problèmes économiques se greffera la revendication des Monégasques pour obtenir une révision constitutionnelle. Des négociations longues et difficiles vont s’engager mais elles n’aboutiront qu’à des modifications partielles de ce texte en 1944 et 1946. Les circonstances de l’après Seconde Guerre Mondiale ne se prêtaient plus à ces revendications, le pays devait panser les blessures d’une double occupation italienne puis allemande.

Le Prince Rainier III

Le problème restait cependant entier et ce n’est qu’avec le Prince Rainier III, le 17 décembre 1962, que cette épineuse question fut réglée par la promulgation d’une Constitution qui organisa d’une façon claire le fonctionnement des Institutions et qui montra pendant plus d’un demi-siècle son efficacité.

Le Prince Rainier III (1923-2005) succède à son grand-père le 9 mai 1949. Ce jeune souverain, âgé de vingt-six ans, aura à relever son pays au sortir d’une guerre qui a embrasé le monde et qui laisse en Europe des pays déchirés et partagés par des systèmes politiques antagonistes.

Le Souverain va donner par sa nouvelle Constitution la stabilité politique à Monaco, gage d’un développement économique prometteur pour l’avenir. Le Prince Rainier III, qui de son vivant était déjà appelé le Prince Bâtisseur, va engager pendant les cinquante-six années de son règne la plus étonnante transformation économique, urbanistique et culturelle de son pays.

S.A.S. Le Prince Albert II

Par emprises successives sur la mer, la Principauté va s’agrandir de 31 hectares pour permettre la réalisation d’équipements touristiques au Larvotto et au Portier ou… tout simplement un nouveau quartier à Fontvieille !

Sur le plan international, il donnera une dimension sans pareille à son pays en redéfinissant les rapports entre la France et Monaco. Il fera admettre Monaco comme Etat membre de l’ONU en 1993 et en 2004 au Conseil de l’Europe (afin de mieux connaître la vie et l’œuvre de ce souverain voir sur le site officiel du Gouvernement Princier, l’Annexe au Journal de Monaco du 15 avril 2005)

Au décès du Prince Rainier III, le 6 avril 2005, son fils, le Prince Héréditaire Albert lui succèdera sous le nom d’Albert II.

10 – Le renouveau

Le renouveau

Mais, cette situation nouvelle donnait au Prince Charles III la stature nouvelle d’un chef d’Etat, libre de toute entrave politique et apte à traiter avec les autres nations Européennes. C’est sous son règne que la Principauté va commencer à établir des relations diplomatiques en nommant des consuls ou en ouvrant des légations. Le Prince signera et adhérera à de nombreux traités pour affirmer sa souveraineté.

Sur le plan économique, une embellie commence à se dessiner. Le Prince Charles III donne son nom au quartier des Spélugues. Il encouragera, grâce aux judicieux conseils de sa mère la Princesse Caroline, l’implantation d’un cercle de jeux destiné aux riches étrangers qui découvrent ce que l’on va bientôt baptiser la Côte d’Azur.

Monte-Carlo, créé par Ordonnance Souveraine du 1er juin 1866, allait devenir le lieu privilégié de villégiature de riches hivernants. La Société des Bains de Mer, créée le 26 avril 1856, aura le monopole des jeux, à charge pour elle de créer et de gérer certains services d’intérêt général, comme l’éclairage et le nettoyage de la ville, la distribution de l’eau et du gaz, ainsi que les services de transport entre Monaco et Nice.

Ces nouvelles activités et l’afflux d’étrangers allaient créer une situation propice à l’expansion économique, à tel point que le Prince Charles III prit la décision, par une Ordonnance Souveraine du 8 février 1869, d’abolir tous les impôts directs perçus par le Trésor princier.

Monte-Carlo allait entrer de plain pied dans ce que l’on appellera la Belle Epoque. La Société des Bains de Mer organisera une vie mondaine et culturelle à l’égal des grandes capitales européennes, qui portera très haut la réputation de Monte-Carlo.

Le Prince Albert Ier

Albert Ier (1848-1922) succèdera à son père, le 10 septembre 1889. Ayant recueilli un pays en plein développement, il se consacrera à sa passion : la mer. Ses campagnes scientifiques sur les océans et vers le grand Nord polaire, ainsi que la qualité de ses recherches et travaux scientifiques lui valurent le titre de Prince Savant. Il fut à l’origine de la création d’une science nouvelle que l’on nommera l’Océanographie. Devant la richesse du produit de ses nombreuses campagnes, le Prince fera construire le Musée océanographique, qu’il voulut comme un temple dédié à la Mer.

Ses activités scientifiques ne le détournèrent cependant pas de ses responsabilités de souverain. Il donnera aux Monégasques leur première Constitution, le 5 janvier 1911. Par ce texte le Prince renonce à son pouvoir absolu et déclare que la Principauté est désormais une monarchie constitutionnelle.

9 – Le perte des territoires de Menton et Roquebrune

Le perte des territoires de Menton et Roquebrune

Le Prince Florestan ne sut pas réagir face à cette situation nouvelle. Il accordera le 25 février une Charte constitutionnelle d’esprit libéral… mais c’était trop tard ! Les esprits échauffés à Menton, encouragés par la garnison sarde, poussèrent la population à faire sécession.

Le 2 mars 1848, Menton se déclarera ville libre et constituera, avec les séparatistes, un gouvernement provisoire !

Territoire de la Principauté  Avant 1860

Le 30 juin, le Gouvernement provisoire, après consultation de la population, demandera le rattachement aux Etats sardes. Le 18 septembre, les Sardes prenaient possession des communes de Menton et de Roquebrune en attendant le règlement définitif de cette affaire entre Turin et le Prince de Monaco !

Au décès du Prince Florestan, le 20 juin 1856, rien n’était réglé et son fils Charles III (1818-1989) allait hériter de ce contentieux qui mettait en péril l’existence même de la Principauté.

Cependant, la donne politique allait rapidement changer avec l’arrivée aux affaires de Cavour, Premier ministre du roi Victor Emmanuel II. En négociant l’aide de Napoléon III pour son entreprise d’unification de l’Italie en faveur de la Maison de Savoie, Cavour proposera à la France la cession des Etats de Savoie et… du comté de Nice !

Par le traité de Turin du 24 mars 1860, et après consultation populaire, la Savoie et Nice étaient rattachés à la France.

Les villes libres de Menton et de Roquebrune par leur vote en faveur de la France furent rattachées au département des Alpes-Maritimes ! Situation insolite pour des populations qui avaient proclamé leur attachement au roi sarde.

Bien entendu, le Prince Charles III protestera vigoureusement auprès de la France pour son ingérence, mais devant les résultats de la consultation populaire (883 voix pour le rattachement à la France contre 54), le Prince préféra négocier avec l’empereur Napoléon III la cession de ses Communes (son ancêtre Charles Ier les avaient achetées en 1346 et 1355).

Le traité du 2 février 1861 réglait définitivement cette question par la vente à la France de Menton et Roquebrune. Ce traité prévoyait également le passage par Monaco de la ligne de chemin de fer qui allait relier Nice à Gênes, ainsi que la réalisation, aux frais de la France, d’une route littorale pour désenclaver la Principauté dont l’accès par voie terrestre, comme maritime, était des plus difficiles.

Dans cette affaire la Principauté perdit les 4/5èmes de son territoire. Elle sera réduite à une superficie de 150 hectares !

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