Le dicton du jour :

« Dui pei ünt’a scarpa nun ghe stàn »

Deux pieds dans une chaussure ne peuvent y rester

Evénement

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Monaco à travers les Siècles

Un brin d’histoire sur le pays

Antebrün

Antebrün

Áiga che nasce, rüscelu cantarëlu Tü che nun sì per min... Làsciame regardà au fundu di to’ œyi Làsciame regardà au fundu di to’ sen, Làsciame respirà l’audù da to’ pele, l’audù di toi caviyi... Ün àutru cunuscerà i secreti da to’ àrima, ün àutru tremurerà sciǘ i secreti d’u to corpu; per min, achëstu mundu lascerò, sensa mancu avè pusciüu vive ün sulu giurnu ünt’a to’ carù. Rassegnau achëla suferança che benedìsciu finirò u me camìn... da sulu... ciancianìn... Ma nun stà a me rancà a carëssa di to’ œyi a sula ch’asperu, a sula che vœyu. U 28 du mese da Madalena 1984 Paulette Cherici-Porello (Graphie de l’auteur)

Crépuscule

Eau vive, ruisseau gazouillant, toi qui n’es pas pour moi, laisse - moi regarder au fond de tes yeux, laisse - moi regarder la courbe de tes seins, laisse - moi respirer l’odeur de ta peau, l’odeur de tes cheveux…

Un autre connaîtra les secrets de ton âme, un autre frémira sur les secrets de ton corps, et moi cette terre je quitterai sans même avoir pu vivre un seul jour dans ta chaleur. Résigné à cette souffrance que je bénis, J’irai jusqu’au bout de mon chemin, seul … lentement. Mais ne me refuse pas la caresse de tes yeux, La seule que j’attends, la seule que je veux. Le 28 juillet 1984 (Traduction de l’auteur)
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